Ressources multimédias
AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageJacques Willemont, Bernard Wuthrich
SonAnna Perini, Liane Estiez-Willemont
Durée57 minutes
Tournage1969-2011
Montage2012
ProductionEspaces (France)
Depuis la création du festival « Musiques du monde » d’Essaouira au Maroc, les images sur les musiciens gnawi abondent sur les écrans de télévision et sur Internet. Toutefois, la dimension spectaculaire l’emporte toujours sur la dimension spirituelle. Au point d’oublier que le rituel de la derdeba poursuit avant tout un but d’ordre thérapeutique.
Aujourd’hui, la musique gnawi, qui se métisse merveilleusement avec la musique de jazz, séduit le monde entier, mais on oublie que, de tout temps, elle a soigné. Elle a soigné les âmes. Et elle les soigne encore mais, pour y parvenir, il ne suffit pas de réunir un maâlem et quelques joueurs de qarqabou : il faut respecter un rituel strict. Parce que les instruments, la musique, les chants, les pas de danse, les tissus de couleur, les parfums, tout, tout a un sens. Et pour découvrir ce sens, il ne suffit pas de poser des questions, comme le ferait un journaliste.
Jacques Willemont, cinéaste, a filmé depuis 1969, un ensemble de rituels collectifs et domestiques dont il est parfois difficile de trouver l’équivalent aujourd’hui, certains ayant même totalement disparu.
Il a également saisi le dialogue exceptionnel entre l’anthropologue Viviana Paques et Al Ayachi, son principal informateur. Celui-ci avait coutume de dire : « Cette dame travaille avec moi depuis plus de 20 ans. Elle et moi, on parle des Gnawa, et elle a trouvé ce qu’elle recherchait ». Cette « dame » a en effet trouvé ce qu’elle cherchait et elle l’a confié à la caméra. Ce film constitue une contribution remarquable à la connaissance de la tradition gnawi et d’une musique aujourd’hui diffusée dans le monde entier. Une contribution rare également, parce qu’elle dévoile ce qui existe au-delà de cette musique.

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageJacques Willemont, Bernard Wuthrich
SonAnna Perini, Liane Estiez-Willemont
Durée55 minutes
Tournage1969-2005
Montage2008
ProductionEspaces (France)
Deux jours dans une confrérie de Gnawa à Marrakech, pendant les fêtes de Chabaâne.
Le film présente l’ensemble du rituel de la derdeba.

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageJacques Willemont, Bernard Wuthrich
SonAnna Perini, Liane Estiez-Willemont
Durée90 minutes
Tournage1969-2004
Montage2005
ProductionEspaces (France)
Ce film rend compte du singulier dialogue qui s’est établi entre Viviana Paques et Al Ayachi, l’un des plus grands initiés gnawi. La confiance qui s’installe lors de ce dialogue a permis une collaboration exceptionnelle entre l’anthropologue et son informateur.
Les images du film proviennent de documents réalisés entre 1969 et 2004 par Jacques Willemont.
Les 7 couleurs de l’Univers pose la question essentielle de l’initiation. Qui sait ? Quel savoir est transmis ?

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImagesJacques Willemont
SonsLiane Estiez-Willemont
Durée22 minutes
Tournage1969
Production7 production avec le soutien du CNRS
Deux moussem jumeaux sont organisés chaque année par les chorfas (les descendants du prophète) de Tamesloht dans la plaine et de Moulay Brahim dans la montagne où une chamelle est sacrifiée.
Ces cérémonies constituent des forêts de symboles que l’anthropologue Viviana Paques met en lumière.

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImagesJacques Willemont
SonsLiane Estiez-Willemont
Durée2 minutes 22 s
Tournage1969
Production7 production avec le soutien du CNRS
Il n’existe plus de copie du film. Aussi son auteur milite-t-il pour qu’un télécinéma soit effectué à partir du négatif.

RéalisationJulien Raoult et Sébastien Pin
ImagesSébastien Pin
SonsJean-Marie Nivaigne
Durée32 minutes
Tournage2002
ProductionTroisième monde
On parle souvent de musique entre tradition et modernité… Les Gnawa du Maroc, confrérie populaire pratiquant des rites de possession, représentants des traditions africaines en terres d’Islam entrent aujourd’hui dans le vaste courant de la world music…
Juin 2002, une équipe de vidéastes part sur les traces des Gnawa.
Première étape :
Essaouira, ville symbole du métissage, connue pour son festival qui accueille chaque année des musiciens du monde entier. Sur la grande scène, des musiciens Gnawa jouent avec des pointures du jazz. Au même moment, dans un atelier perdu dans la médina, un maître Gnawa prépare une tournée en France avec des DJ’s…
Seconde étape :
Tamesloht, au pied de l’Atlas, est le théâtre annuel d’un pèlerinage sacré durant lequel sont organisées les lila, rituels thérapeutiques durant lesquels les malades sont soignés par la musique… Des couleurs des rituels aux sacrifices sanglants, nous plongerons alors dans des formes plus profondes d’un culte où la musique est érigée en véritable thérapie.
Ce film documentaire, bercé par deux événements musicaux qui pourraient passer pour opposés nous conduit à une réflexion sur les frontières mouvantes des métissages culturels contemporains.
AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageFrançois de la Patelière
SonFabrice Pontarini
MonteurJustine Collomb
Durée1 h 14 mn
Tournage1999
Montage2010
ProductionEspaces (France)
Viviana Paques est née en 1920 à Gênes. A Paris elle prépare une licence de lettres, mais sa rencontre avec Marcel Griaule décide de sa vocation. Elle entreprend des études d'anthropologie en Sorbonne et effectue deux ans de stages de recherche sous la direction de Leroi-Gourhan. Elle part en mission au Mali et entre au CNRS en 1953, sous le patronage de Griaule et le parrainage de Lévi-Strauss. Elle poursuit des recherches dans tout l'Ouest africain jusqu'au Tchad. Elle soutient sa thèse d'Etat en 1965.
Sentant la nécessité de développer la méthode de recherche enseignée par Marcel Griaule, elle accepte un poste de professeur à l'université de Strasbourg où elle dirige l'institut d'ethnologie (1968-1983).

Dans cet entretien, Viviana Paques évoque ses études, son premier terrain et la découverte des routes des caravanes, en suivant les cultes de possession et la traite des esclaves, de l’Afrique tropicale au Maghreb.
Elle effectue ensuite une analyse des différentes approches, technologique, métaphysique, astronomique et symbolique qu’elle a opérées tout au long de sa recherche.
Elle rappelle également que les niveaux d’initiation sont très variables au sein d'une même communauté. Et que, lors d'un entretien, pour obtenir une réponse il faut poser la bonne question, adaptée à l’interlocuteur. Et, dit-elle « On ne peut pas poser la bonne question tant qu’on n’a pas compris le système ».
Les couleurs de la derdeba sont un métalangage. Il n'y a pas de génies. Et ce qui est intéressant, ce n’est pas la conceptualisation mais comment cela est vécu.
Elle évoque ensuite le déroulement de la derdeba, ses codes, ses sacrifices. Elle revendique enfin, pour l’anthropologue, le droit à la subjectivité : l’anthropologie est un art.

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
MonteurJustine Collomb
Durée17 minutes
Tournage2000
Montage2010
ProductionEspaces (France)
Viviana Paques décrit la derdeba et ses participants. Elle la résume de cette manière : « La derdeba est une nuit rituelle. Rien n’est expliqué : c’est un véritable métalangage : tout se lit pour ceux qui comprennent. Les chants, par exemple, n’ont pratiquement pas d’importance. Ce qui compte c’est le premier mot qui donne la clé de là où nous en sommes dans le mouvement de l’univers. »

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageBernard Wuthrich
SonAnna Perini
Durée42 minutes
Tournage1988
Montage2010
ProductionEspaces (France)
L’entretien est en arabe (il est en cours de traduction).

RéalisationJacques Willemont – Mohamed Boussacsou
ImagesEmmanuelle Bajolle
AssistanteJustine Collomb
Durée29 minutes
Tournage2009
Montage2013
ProductionEspaces (France)
L’entretien est en arabe (il est en cours de traduction).

RéalisationJacques Willemont
ImagesJacques Willemont
AssistanteJustine Collomb
Durée13 minutes 33 s
Tournage2010
Montage2010
ProductionEspaces (France)
L’entretien, en anglais, a été enregistré à l’Université de New York à Paris.
Deborah Kapchan exprime l’influence de Viviana Paques sur son propre travail.

RéalisationJacques Willemont
ImagesJacques Willemont
AssistanteClarence de Magneval
Durée21 minutes 30 s
Tournage2012
Montage2013
ProductionEspaces (France)
L’entretien a été enregistré à l’Institut du Monde arabe.
Zineb Majdouli évoque la thèse de doctorat qu’elle a soutenu sur l’évolution mercantile de la musique des Gnawa.
AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageJacques Willemont, Bernard Wuthrich
SonAnna Perini
Durée1 h 51 minutes
Tournage1988
Montage2013
ProductionEspaces (France)
Archives du tournage du 2 avril 1988 des cérémonies de Chaâbane, chez Al Ayachi, moqaddem des Gnawa de Marrakech.

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageJacques Willemont, Bernard Wuthrich
SonAnna Perini, Liane Estiez-Willemont
Durée55 minutes
Tournage1969-2005
Montage2008
ProductionEspaces (France)
Archives du tournage du 3 avril 1988 des cérémonies de Chaâbane, chez Al Ayachi, moqaddem des Gnawa de Marrakech.

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
ImageJacques Willemont, Bernard Wuthrich
SonAnna Perini
Durée2 h 35 minutes
Tournage1988
Montage2013
ProductionEspaces (France)
Archives du tournage du 4 avril 1988 des cérémonies de Chaâbane, chez Al Ayachi, moqaddem des Gnawa de Marrakech.

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
Durée5 minutes 21 s
Tournage1969
Montage2012
Production7 production - Espaces (France)
Ce rituel, aujourd’hui disparu, a été filmé en 1969, par Jacques Willemont avec les conseils de Viviana Paques.

"Ce sacrifice – car il s’agit d’un sacrifice, bien que les deux chamelles ne soient pas égorgées – avait lieu à Tamesloht près du tombeau du Saint. Deux familles étaient concernées : les Ulad Mta et les Aït Imour.
Il serait intéressant de consulter un ancien qui décrive la cérémonie et ressuscite, si possible, le sens qu’elle avait.
Ce Moussem est en relation avec celui de Moulay Brahim."

AnthropologueViviana Paques
RéalisationJacques Willemont
Durée4 minutes
Tournage1969
Montage2012
Production7 production - Espaces (France)
Ce rituel, toujours existant, a été filmé en 1969, par Jacques Willemont avec les conseils de Viviana Paques.

"Ce sacrifice a toujours lieu. Le même sacrfice a été filmé et photographié plus récemment. Ces documents figurent sur ce site.
Ce Moussem est en relation avec celui de Tamesloht."
Viviana Paques est née en 1920 à Gênes. À Paris elle prépare une licence de lettres, mais sa rencontre avec Marcel Griaule décide de sa vocation. Elle entreprend des études d'anthropologie en Sorbonne et effectue deux ans de stages de recherche sous la direction de Leroi-Gourhan. Elle part en mission au Mali et entre au CNRS en 1953, sous le patronage de Griaule et le parrainage de Lévi-Strauss. Elle poursuit des recherches dans tout l'Ouest africain jusqu'au Tchad. Elle soutient sa thèse d'État en 1965.
Sentant la nécessité de développer la méthode de recherche enseignée par Marcel Griaule, elle accepte un poste de professeur à l'université de Strasbourg où elle dirige l'institut d'ethnologie (1968-1983).
Depuis une dizaine d'années on a pris l'habitude de donner le nom d'Ethnologie européenne à ce qu'on appelait, en général, le folklore européen. Il y a là plus qu'un changement de dénomination, un changement d'esprit.

Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est n° 2, 1973, pp. 152-169.
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Raymond Firth, dont les études sur les Polynésiens de Tikopia sont aussi exemplaires de nos jours que celles de Malinowski sur les Mélanésiens des Trobriand pour la génération précédente, est professeur à l'Université de Pittsburgh.
Il se plait à raconter qu'il demande chaque année à ses étudiants les motifs qui les ont poussés à faire de l'ethnologie. Ce qui me frappe, ajoute-t-il, ce n'est pas la teneur mais la variété des réponses : on dirait que chaque étudiant, ou presque, a découvert un motif personnel de s'intéresser à cette discipline. Firth y voit la marque de l'universalité de l'ethnologie et de l'intérêt qu'elle présente pour un très large secteur des connaissances humaines.

Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est, n°1, 1972, pp. 119-132.
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Depuis Van Gennep et nombre d'autres folkloristes, il semble acquis que les fêtes du Carnaval, Mardi-Gras ou Mi-Carême, là où elles se sont conservées, ne constituent qu'un temps fort à l'intérieur d'un cycle calendaire qui peut aller, en gros, depuis l'ancienne Fête des Fous (qui se situait entre Noël et le Jour des Rois) jusqu'aux feux et aux bûchers de la Saint-Jean, en passant par l'Epiphanie, la Chandeleur, le Mercredi des Cendres, etc. S'agit-il là de cérémonies relativement récentes, quoique déjà en passe d'être oubliées ?

Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est, n°4, 1975, pp. 276-294.
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Mais qui sont donc, historiquement et socialement, ces Gnawa ? La confrérie regroupe, avons-nous dit, les descendants des anciens esclaves noirs. Or, sommes-nous fondés à assimiler, en terre marocaine, les deux termes «esclave» et «noir» ?

Référence : in La religion des esclaves, Moretti et Vitali, Bergamo, 1991, Réédition Acte Sud, 2001, pp 24-29
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Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est, n°5, 1976, pp. 168-180.
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Référence : in La religion des esclaves, Moretti et Vitali, Bergamo, 1991, Réédition Acte Sud, 2001, pp 169-172
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Référence : in L'arbre cosmique dans la pensée populaire et dans la vie quoditienne du Nord-Ouest africain, Institut D'ethnologie, Musée de l'Homme, 1964 - 702 pages
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Maître de conférences à l’Institut d’ethnologie de l’Université Marc Bloch de Strasbourg de 1994 à 2005 puis, depuis septembre 2005, professeur d’anthropologie à l’Université François Rabelais de Tours.
Activités d’expertises : Membre du Comité National d’Evaluation du CNRS - section 38 (2004-2008). Expert auprès de la DGRI depuis septembre 2006. Expert auprès de la commission scientifique de l’IRD, Institut de Recherche pour le Développement de 2009 à 2012.
L’observation des commémorations du 800e anniversaire de la création de l’Etat mongol par Gengis Khan, organisées durant l’année 2006, offre l’occasion de se pencher sur les relations que l’on peut établir entre les choix spatiaux et temporels des séquences mises en scène et le cadre social dans lequel elles s’intègrent.

Référence : http://www.reseau-asie.com, 2007.
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Suivre la piste des alcools en Mongolie invite à emprunter les chemins d’une histoire cumulative dans le sens où chaque période historique ajoute une strate à l’ancienne sans faire pour autant disparaître ce qui précédait.
La société mongole repose sur une tradition d’élevage et deux alcools à base de laitages, l’aïrag, lait de jument fermenté (plus connu sous le nom koumiss, d’origine turque) et l’arkhi, yaourt distillé, sont au coeur de la sociabilité mongole et des pratiques rituelles.

Référence : http://www.lemangeur-ocha.com
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Les Tsagaan Idee ou aliments blancs, occupent dans la culture mongole une fonction matérielle et symbolique de premier ordre. L’enquête ethnographique en milieu rural contemporain confirme la permanence d’une tradition fondée sur le grand respect accordé aux productions de laitages, base de l’activité quotidienne et de l’alimentation dans le milieu des éleveurs.

Référence : Texte édité sur le site internet du CIDIL (centre interprofessionnel de documentation et d’informations laitières). www.cidilait.com, 2003
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Travaillant sur le cycle de la vigne et du vin en Alsace, il m'est apparu nettement que la phase d'élaboration du vin se déroulait suivant un rythme quarantenaire.
En effet, trois étapes scandent la transformation du raisin. La première débute le 1 et/ou 11 novembre, date de la mise en cuve et du début de la fermentation, se clôturant à Noël par le premier soutirage.
La seconde part de Noël et s'achève le 2 février, date de la première consommation collective du vin arrivé à maturité.
La troisième enfin débute le 2 février pour s'achever à Pâques, moment du second soutirage, motivé par le risque de refermentation lié au renouveau de la nature.
Par ailleurs, si le cycle masculin du vin suit ce temps de quarante en quarante, certaines préparations féminines, en particulier les liqueurs, nous renvoient elles aussi à ces rythmes.

Référence : « L’identité. Un mythe refuge ? », Revue des Sciences Sociales, n° 18, 1990/91, pp. 154 -158.
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Professeur en Anthropologie Médicale. Directeur du Laboratoire d’anthropologie médicale de l’Université Paris Nord, Léonard de Vinci. Mandaté par l’UNESCO pour une enquête importante sur les médecines dites naturelles.
Initiateur et fondateur, comme le Pr Jean-Raymond Attali, du DUMETRAC, Diplôme Universitaire de la faculté de médecine Paris XIII, Bobigny. Créateur de l’association Ars Asiatica
Publiés à très bref intervalle, les deux livres récents de Claude Lévi-Strauss ne constituent rien moins, à les lire avec pénétration, que les volets d'un seul et grand œuvre qui, succédant à l’Anthropologie structurale, livre introductif, pourrait bien être le fondement de ce Traité d'ethnologie générale que, depuis la mort du regretté M. Mauss, nous attendons tous.
Si Le totémisme aujourd'hui (Paris, Presses Universitaires de France, 1962) correspond à une sorte d'exorcisme à l'endroit de préconceptions qui ont pu altérer l'ethnologie, La Pensée sauvage (Paris, Pion, 1962) renvoie plutôt à une manière d'ascèse à travers laquelle cette discipline retrouve et la fraîcheur des premiers moments telle qu'un Rousseau pouvait l'évoquer, et la pureté logique qui la fonde.

Référence : Revue française de sociologie. 1963, 4-2. pp. 195-205
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Anthropologue, Directrice de recherche à l’IRD, membre associé.
L’ouvrage de Jean-Loup Amselle s’inscrit dans le prolongement et en réaction à son livre précédent intitulé Logiques métisses. Anthropologie de l’identité en Afrique et ailleurs (Payot, 1990, rééd. 1999). Cet ouvrage utilisait la métaphore du métissage des sociétés par opposition à la notion de « multiculturalisme » où les cultures restent appréhendées comme des entités discrètes, alors que pour l’auteur les sociétés sont d’emblée métisses, d’emblée dans un syncrétisme originaire.

Référence : Cahiers d'études africaines, 171 | 2003, 661-664
Le livre : Paris, Flammarion, 2001, 265 p.
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Ethnologue français membre du Centre d’études africaines (Ceaf – EHESS). Son terrain au Mali lui a permis de développer sa thèse doctorale intitulée : La bière de mil dans la société dogon soutenue en 1995 à l’université de Paris X-Nanterre. Auteur de Le pouvoir en miettes. Récits d’intronisation d’un hogon (pays dogon, Mali) (2003).
Des archives ethnographiques pour qui ? Si cette question s’applique à tous les fonds, elle prend une importance et une complexité particulières lorsque les notes archivées sont le produit de missions occidentales réalisées sur un terrain africain pendant la période coloniale.

Référence : Ateliers du LESC.
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Professeur émérite à l'université Paris-V-René-Descartes, où il a longtemps dirigé le laboratoire d'ethnologie, après avoir été doyen de faculté en Guinée et fondateur au Togo du département de philosophie et sciences sociales de l'Université.
Entre les généralisations théoriques sur l’homme en société fondées sur la comparaison et la description par le menu des différences entre modes de vie des peuples, l’anthropologie sociale et culturelle continue de balancer.

Référence : RSA REVUES
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Professeur à l’Institut des sciences et techniques de l’antiquité (ISTA). Université de Franche-Comté-Besançon.
Cette étude de V. Pâques est une source de connaissances et d'interrogations tout à fait exceptionnelle pour l'historien. D'abord parce que travaillant sur le terrain l'auteur a saisi de l'intérieur les voies de connaissances complexes du rite initiatique, a réussi à nous transmettre l'importance des gestes, des silences, des musiques, des danses, des visions qui communiquent un savoir que les mots ne peuvent traduire qu'imparfaitement. Ensuite parce qu'elle dégage le rôle de l'enchantement du rite dans un système d'interprétation du monde conçu comme un ensemble harmonique dans lequel la partie signifie le tout, la multiplicité s'enchaîne grâce aux liens de la sympathie qui permettent d'assurer à l'opération symbolique son efficacité.

Référence : Dialogues d’histoire ancienne, année 1992, volume 18, pp.289-300
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Marcel Griaule est l’un des premiers ethnologues français à pratiquer des recherches de terrain. Après un séjour en Ethiopie, il conduit la mission Dakar-Djibouti. À partir de 1933, il entreprend de nombreuses recherches interdisciplinaires chez les Dogon du Soudan (le Mali aujourd’hui), menées avec une équipe de différents spécialistes.
En 1946, il rencontre un vieil initié, Ogotemmêli, avec lequel il mène de longs entretiens qui vont lui permettre « d’emboîter » les informations que son équipe avait réunies depuis plusieurs années.
Un ouvrage, « Dieu d’eau », résume ce travail de synthèse qui démontre que la cosmogonie dogon, transmise de manière orale, est aussi importante que les cosmogonies que l’Europe révère.
Il a formé une génération d’ethnologues (dont Viviana Paques) au travers de ses cours à l’Université de Paris. Les membres de son équipe de recherche, Denise Paulme, Germaine Dieterlen, Jean-Pierre Lebœuf sont devenus des ethnologues renommés.
On écrivait il y a une cinquantaine d'années que « la première faute qui frappe tout esprit critique même dans les meilleures oeuvres de sociologie - à de très rares exceptions près - c'est le défaut d'une connaissance universelle et systématiquement complète de leur domaine entier. {…]

Référence : Presses Universitaires de France, 1957 - 107 pages
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Réalisateur, opérateur et/ou producteur de plus de 40 films de long, moyen et court métrage entre 1968 et 1976 ; ces films ont été diffusés dans 17 pays dans le monde.
En 1975, il crée la revue Impact, revue du cinéma direct, puis fonde le festival de films L’homme regarde l’homme, en 1975 à Créteil. Le festival, accueilli en 1978 par le Centre Georges Pompidou, sera ultérieurement rebaptisé Cinéma du réel par une nouvelle équipe. Passionné de la première heure par les potentialités de l’interaction entre audiovisuel et informatique, il conçoit et réalise de 1984 à 2003 quelque 22 programmes multimédias, multi-cibles, multi-supports.
Récemment, il a réalisé pour France 3, un film sur Mai 68 dans le monde ouvrier et paysan, L’autre mai : Nantes, mai 68, un film et un DVD sur la grotte préhistorique de Lascaux, Lascaux, un nouveau regard, diffusé en France et aux Etats-Unis et un film en relation avec le sujet traité dans ce programme, Gnawa, au-delà de la musique.
En 2013, il a créé à La Ciotat, le Festival du plan-séquence CRIS DU MONDE avec le soutien de "Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture".

AnthropologueViviana Paques
ImageJacques Willemont
Nombres de photos30
Année1969
Les 30 photos présentées proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Mousem.

AnthropologueViviana Paques
ImageJacques Willemont
Nombres de photos8
Année1969
Les 8 photos présentent la périphérie du village.

AnthropologueViviana Paques
ImageJacques Willemont
Nombres de photos10
Année1969
Les 10 photos présentées proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Moussem.
Ce sacrifice est organisé pour les adeptes de la confrérie qui souhaitent participer à une derdeba. A cette occasion, Al Ayachi s’était rendu sur l’emplacement d’une maison détruite.
Lorsque ce sacrifice sera filmé en 1988, les poulets seront égorgés dans le cadre et sur le lieu de la derdeba elle-même.

AnthropologueViviana Paques
ImageJacques Willemont
Nombres de photos76
Année1969
Les 76 photos proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Moussem.
Sont présents, la famille d’Al Ayachi, sa femme ses deux enfants, sa soeur, d’autres parents proches, le maâlem et sa famille, des membres de la confrérie.

AnthropologueViviana Paques
ImageJacques Willemont
Nombres de photos64
Année1969
Les 64 photos présentées proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Moussem.
Dans le film Moussem de1969, le sacrifie du veau a été enregistré partiellement.

AnthropologueViviana Paques
ImageJacques Willemont
Nombres de photos17
Année1969
Les 17 photos représentent le moqaddem des Gnawa Al Ayachi dans le cadre de ses activités en dehors de celles rituelles dans la confrérie.
Il est vannier et il assure des vacations dans l’un des cimetières de Marrakech.

Concernant les droits de représentation, l’ensemble des documents présents dans ce programme, peut être utilisé gracieusement pour un usage pédagogique personnel en ligne ou dans le cadre d’un enseignement collectif en salle.
Pour une présentation optimisée des films en salle, il est conseillé d’utiliser les DVD vidéo diffusés par l’association Espaces, coéditrice du programme : www.espaces-assoc.com.

La reproduction de ces documents est interdite, sauf accord formel.

Version DVD
Pour une présentation optimisée sur grand écran, il est conseillé d’utiliser le DVD vidéo diffusé par l’association ESPACE.
Le commander à dvd@espaces-assoc.com