Viviana Paques est née en 1920 à Gênes. À Paris elle prépare une licence de lettres, mais sa rencontre avec Marcel Griaule décide de sa vocation. Elle entreprend des études d'anthropologie en Sorbonne et effectue deux ans de stages de recherche sous la direction de Leroi-Gourhan. Elle part en mission au Mali et entre au CNRS en 1953, sous le patronage de Griaule et le parrainage de Lévi-Strauss. Elle poursuit des recherches dans tout l'Ouest africain jusqu'au Tchad. Elle soutient sa thèse d'État en 1965.
Sentant la nécessité de développer la méthode de recherche enseignée par Marcel Griaule, elle accepte un poste de professeur à l'université de Strasbourg où elle dirige l'institut d'ethnologie (1968-1983).
Depuis une dizaine d'années on a pris l'habitude de donner le nom d'Ethnologie européenne à ce qu'on appelait, en général, le folklore européen. Il y a là plus qu'un changement de dénomination, un changement d'esprit.
Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est n° 2, 1973, pp. 152-169.
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Raymond Firth, dont les études sur les Polynésiens de Tikopia sont aussi exemplaires de nos jours que celles de Malinowski sur les Mélanésiens des Trobriand pour la génération précédente, est professeur à l'Université de Pittsburgh.
Il se plait à raconter qu'il demande chaque année à ses étudiants les motifs qui les ont poussés à faire de l'ethnologie. Ce qui me frappe, ajoute-t-il, ce n'est pas la teneur mais la variété des réponses : on dirait que chaque étudiant, ou presque, a découvert un motif personnel de s'intéresser à cette discipline. Firth y voit la marque de l'universalité de l'ethnologie et de l'intérêt qu'elle présente pour un très large secteur des connaissances humaines.
Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est, n°1, 1972, pp. 119-132.
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Depuis Van Gennep et nombre d'autres folkloristes, il semble acquis que les fêtes du Carnaval, Mardi-Gras ou Mi-Carême, là où elles se sont conservées, ne constituent qu'un temps fort à l'intérieur d'un cycle calendaire qui peut aller, en gros, depuis l'ancienne Fête des Fous (qui se situait entre Noël et le Jour des Rois) jusqu'aux feux et aux bûchers de la Saint-Jean, en passant par l'Epiphanie, la Chandeleur, le Mercredi des Cendres, etc. S'agit-il là de cérémonies relativement récentes, quoique déjà en passe d'être oubliées ?
Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est, n°4, 1975, pp. 276-294.
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Mais qui sont donc, historiquement et socialement, ces Gnawa ? La confrérie regroupe, avons-nous dit, les descendants des anciens esclaves noirs. Or, sommes-nous fondés à assimiler, en terre marocaine, les deux termes «esclave» et «noir» ?
Référence : in
La religion des esclaves, Moretti et Vitali, Bergamo, 1991, Réédition Acte Sud, 2001, pp 24-29
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Référence : Revue des sciences sociales de la France de l'est, n°5, 1976, pp. 168-180.
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Référence : in
La religion des esclaves, Moretti et Vitali, Bergamo, 1991, Réédition Acte Sud, 2001, pp 169-172
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Référence : in
L'arbre cosmique dans la pensée populaire et dans la vie quoditienne du Nord-Ouest africain, Institut D'ethnologie, Musée de l'Homme, 1964 - 702 pages
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Maître de conférences à l’Institut d’ethnologie de l’Université Marc Bloch de Strasbourg de 1994 à 2005 puis, depuis septembre 2005, professeur d’anthropologie à l’Université François Rabelais de Tours.
Activités d’expertises : Membre du Comité National d’Evaluation du CNRS - section 38 (2004-2008). Expert auprès de la DGRI depuis septembre 2006. Expert auprès de la commission scientifique de l’IRD, Institut de Recherche pour le Développement de 2009 à 2012.
L’observation des commémorations du 800e anniversaire de la création de l’Etat mongol par Gengis Khan, organisées durant l’année 2006, offre l’occasion de se pencher sur les relations que l’on peut établir entre les choix spatiaux et temporels des séquences mises en scène et le cadre social dans lequel elles s’intègrent.
Référence :
http://www.reseau-asie.com, 2007.
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Suivre la piste des alcools en Mongolie invite à emprunter les chemins d’une histoire cumulative dans le sens où chaque période historique ajoute une strate à l’ancienne sans faire pour autant disparaître ce qui précédait.
La société mongole repose sur une tradition d’élevage et deux alcools à base de laitages, l’
aïrag, lait de jument fermenté (plus connu sous le nom
koumiss, d’origine turque) et l’
arkhi, yaourt distillé, sont au coeur de la sociabilité mongole et des pratiques rituelles.
Référence :
http://www.lemangeur-ocha.com
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Les
Tsagaan Idee ou aliments blancs, occupent dans la culture mongole une fonction matérielle et symbolique de premier ordre. L’enquête ethnographique en milieu rural contemporain confirme la permanence d’une tradition fondée sur le grand respect accordé aux productions de laitages, base de l’activité quotidienne et de l’alimentation dans le milieu des éleveurs.
Référence : Texte édité sur le site internet du CIDIL (centre interprofessionnel de documentation et d’informations laitières).
www.cidilait.com, 2003
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Travaillant sur le cycle de la vigne et du vin en Alsace, il m'est apparu nettement que la phase d'élaboration du vin se déroulait suivant un rythme quarantenaire.
En effet, trois étapes scandent la transformation du raisin. La première débute le 1 et/ou 11 novembre, date de la mise en cuve et du début de la fermentation, se clôturant à Noël par le premier soutirage.
La seconde part de Noël et s'achève le 2 février, date de la première consommation collective du vin arrivé à maturité.
La troisième enfin débute le 2 février pour s'achever à Pâques, moment du second soutirage, motivé par le risque de refermentation lié au renouveau de la nature.
Par ailleurs, si le cycle masculin du vin suit ce temps de quarante en quarante, certaines préparations féminines, en particulier les liqueurs, nous renvoient elles aussi à ces rythmes.
Référence : « L’identité. Un mythe refuge ? »,
Revue des Sciences Sociales, n° 18, 1990/91, pp. 154 -158.
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Professeur en Anthropologie Médicale. Directeur du Laboratoire d’anthropologie médicale de l’Université Paris Nord, Léonard de Vinci. Mandaté par l’UNESCO pour une enquête importante sur les médecines dites naturelles.
Initiateur et fondateur, comme le Pr Jean-Raymond Attali, du DUMETRAC, Diplôme Universitaire de la faculté de médecine Paris XIII, Bobigny. Créateur de l’association Ars Asiatica
Publiés à très bref intervalle, les deux livres récents de Claude Lévi-Strauss ne constituent rien moins, à les lire avec pénétration, que les volets d'un seul et grand œuvre qui, succédant à l’
Anthropologie structurale, livre introductif, pourrait bien être le fondement de ce
Traité d'ethnologie générale que, depuis la mort du regretté M. Mauss, nous attendons tous.
Si
Le totémisme aujourd'hui (Paris, Presses Universitaires de France, 1962) correspond à une sorte d'exorcisme à l'endroit de préconceptions qui ont pu altérer l'ethnologie,
La Pensée sauvage (Paris, Pion, 1962) renvoie plutôt à une manière d'ascèse à travers laquelle cette discipline retrouve et la fraîcheur des premiers moments telle qu'un Rousseau pouvait l'évoquer, et la pureté logique qui la fonde.
Référence : Revue française de sociologie. 1963, 4-2. pp. 195-205
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Anthropologue, Directrice de recherche à l’IRD, membre associé.
L’ouvrage de Jean-Loup Amselle s’inscrit dans le prolongement et en réaction à son livre précédent intitulé
Logiques métisses. Anthropologie de l’identité en Afrique et ailleurs (Payot, 1990, rééd. 1999). Cet ouvrage utilisait la métaphore du métissage des sociétés par opposition à la notion de « multiculturalisme » où les cultures restent appréhendées comme des entités discrètes, alors que pour l’auteur les sociétés sont d’emblée métisses, d’emblée dans un syncrétisme originaire.
Référence : Cahiers d'études africaines, 171 | 2003, 661-664
Le livre : Paris, Flammarion, 2001, 265 p.
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Ethnologue français membre du Centre d’études africaines (Ceaf – EHESS). Son terrain au Mali lui a permis de développer sa thèse doctorale intitulée : La bière de mil dans la société dogon soutenue en 1995 à l’université de Paris X-Nanterre. Auteur de Le pouvoir en miettes. Récits d’intronisation d’un hogon (pays dogon, Mali) (2003).
Des archives ethnographiques pour qui ? Si cette question s’applique à tous les fonds, elle prend une importance et une complexité particulières lorsque les notes archivées sont le produit de missions occidentales réalisées sur un terrain africain pendant la période coloniale.
Référence : Ateliers du LESC.
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Professeur émérite à l'université Paris-V-René-Descartes, où il a longtemps dirigé le laboratoire d'ethnologie, après avoir été doyen de faculté en Guinée et fondateur au Togo du département de philosophie et sciences sociales de l'Université.
Entre les généralisations théoriques sur l’homme en société fondées sur la comparaison et la description par le menu des différences entre modes de vie des peuples, l’anthropologie sociale et culturelle continue de balancer.
Référence : RSA REVUES
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Professeur à l’Institut des sciences et techniques de l’antiquité (ISTA). Université de Franche-Comté-Besançon.
Cette étude de V. Pâques est une source de connaissances et d'interrogations tout à fait exceptionnelle pour l'historien. D'abord parce que travaillant sur le terrain l'auteur a saisi de l'intérieur les voies de connaissances complexes du rite initiatique, a réussi à nous transmettre l'importance des gestes, des silences, des musiques, des danses, des visions qui communiquent un savoir que les mots ne peuvent traduire qu'imparfaitement. Ensuite parce qu'elle dégage le rôle de l'enchantement du rite dans un système d'interprétation du monde conçu comme un ensemble harmonique dans lequel la partie signifie le tout, la multiplicité s'enchaîne grâce aux liens de la sympathie qui permettent d'assurer à l'opération symbolique son efficacité.
Référence :
Dialogues d’histoire ancienne, année 1992, volume 18, pp.289-300
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Marcel Griaule est l’un des premiers ethnologues français à pratiquer des recherches de terrain. Après un séjour en Ethiopie, il conduit la mission Dakar-Djibouti. À partir de 1933, il entreprend de nombreuses recherches interdisciplinaires chez les Dogon du Soudan (le Mali aujourd’hui), menées avec une équipe de différents spécialistes.
En 1946, il rencontre un vieil initié, Ogotemmêli, avec lequel il mène de longs entretiens qui vont lui permettre « d’emboîter » les informations que son équipe avait réunies depuis plusieurs années.
Un ouvrage, « Dieu d’eau », résume ce travail de synthèse qui démontre que la cosmogonie dogon, transmise de manière orale, est aussi importante que les cosmogonies que l’Europe révère.
Il a formé une génération d’ethnologues (dont Viviana Paques) au travers de ses cours à l’Université de Paris. Les membres de son équipe de recherche, Denise Paulme, Germaine Dieterlen, Jean-Pierre Lebœuf sont devenus des ethnologues renommés.
On écrivait il y a une cinquantaine d'années que « la première faute qui frappe tout esprit critique même dans les meilleures oeuvres de sociologie - à de très rares exceptions près - c'est le défaut d'une connaissance universelle et systématiquement complète de leur domaine entier. {…]
Référence : Presses Universitaires de France, 1957 - 107 pages
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Réalisateur, opérateur et/ou producteur de plus de 40 films de long, moyen et court métrage entre 1968 et 1976 ; ces films ont été diffusés dans 17 pays dans le monde.
En 1975, il crée la revue Impact, revue du cinéma direct, puis fonde le festival de films L’homme regarde l’homme, en 1975 à Créteil. Le festival, accueilli en 1978 par le Centre Georges Pompidou, sera ultérieurement rebaptisé Cinéma du réel par une nouvelle équipe. Passionné de la première heure par les potentialités de l’interaction entre audiovisuel et informatique, il conçoit et réalise de 1984 à 2003 quelque 22 programmes multimédias, multi-cibles, multi-supports.
Récemment, il a réalisé pour France 3, un film sur Mai 68 dans le monde ouvrier et paysan, L’autre mai : Nantes, mai 68, un film et un DVD sur la grotte préhistorique de Lascaux, Lascaux, un nouveau regard, diffusé en France et aux Etats-Unis et un film en relation avec le sujet traité dans ce programme, Gnawa, au-delà de la musique.
En 2013, il a créé à La Ciotat, le Festival du plan-séquence CRIS DU MONDE avec le soutien de "Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture".
Anthropologue | Viviana Paques |
Image | Jacques Willemont |
Nombres de photos | 30 |
Année | 1969 |
Les 30 photos présentées proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Mousem.
Anthropologue | Viviana Paques |
Image | Jacques Willemont |
Nombres de photos | 8 |
Année | 1969 |
Les 8 photos présentent la périphérie du village.
Anthropologue | Viviana Paques |
Image | Jacques Willemont |
Nombres de photos | 10 |
Année | 1969 |
Les 10 photos présentées proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Moussem.
Ce sacrifice est organisé pour les adeptes de la confrérie qui souhaitent participer à une derdeba. A cette occasion, Al Ayachi s’était rendu sur l’emplacement d’une maison détruite.
Lorsque ce sacrifice sera filmé en 1988, les poulets seront égorgés dans le cadre et sur le lieu de la derdeba elle-même.
Anthropologue | Viviana Paques |
Image | Jacques Willemont |
Nombres de photos | 76 |
Année | 1969 |
Les 76 photos proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Moussem.
Sont présents, la famille d’Al Ayachi, sa femme ses deux enfants, sa soeur, d’autres parents proches, le maâlem et sa famille, des membres de la confrérie.
Anthropologue | Viviana Paques |
Image | Jacques Willemont |
Nombres de photos | 64 |
Année | 1969 |
Les 64 photos présentées proviennent d’un reportage effectué en 1969 dans la famille de Al Ayachi, qui s’était installée dans une maison à Tamesloht, le temps du Moussem.
Dans le film Moussem de1969, le sacrifie du veau a été enregistré partiellement.
Anthropologue | Viviana Paques |
Image | Jacques Willemont |
Nombres de photos | 17 |
Année | 1969 |
Les 17 photos représentent le moqaddem des Gnawa Al Ayachi dans le cadre de ses activités en dehors de celles rituelles dans la confrérie.
Il est vannier et il assure des vacations dans l’un des cimetières de Marrakech.