Tribus qui vivent en Nouvelle-Guinée dans la région du Sepik. Ce peuple est évoqué dans l'ouvrage Mœurs et sexualité en Océanie de Margaret Mead qui vise à montrer que les traits de caractère de l’homme et de la femme sont le résultat d’un conditionnement social.
Elle montre que les Mundugumor sont brutaux et agressifs, alors que les Arapesh sont attentifs aux besoins des autres et que chez les Chambuli, la femme a une place dominante et l’homme apparaît comme un être émotif.
Marc Augé est un ethnologue et anthropologue français, né en 1935 à Poitiers. Il a présidé l’EHESS de 1985 à 1995. Il a développé le concept d'idéo-logique, qui désigne la manière dont une société crée du sens à travers ses représentations symboliques. Il fonde en 1992 avec plusieurs anthropologues le Centre d'anthropologie des mondes contemporains (CAMC-IIAC) de l'EHESS. Son livre Non-lieux, introduction à une anthropologie de la surmodernité (1992), s'inscrit dans cette anthropologie contemporaine.
Terme marocain pour désigner (au pluriel : chorfa) un descendant présumé du prophète Mahomet par sa fille Fatima, via l’un de ses deux petits-fils, Hassan et Hussayn. Désigne également un «Saint» dans le monde musulman. En arabe, la forme plurielle achrâf désigne en particulier les nobles des grandes dynasties Omeyyades, Abbassides et Alides.
Pluriel de chérif, descendant du prophète Mohamed ou d'un saint.
La goule est une créature monstrueuse – une ogresse - qui apparaît pour la première fois dans les contes des Mille et Une Nuits. Elle constitue une classe de djinn, de démons, de créatures d’Iblis, le diable.
Elle peut prendre la forme d’une femme ou d’une hyène, dont les pieds sont fourchus.
La ghula, féminisation du mot arabe, est l'équivalente de Lilith, la première femme et la première compagne d’Adam, avant Eve. On trouve des équivalents de la goule dans la mythologie hindoue, chaldéenne, hindoue, chaldéenne, russe.
Celui qui appelle à la prière. Bilal, personnage vénéré par les Gnawa, était le muezzin du Prophète Mohamed
Les Nambikwara sont un peuple indigène qui vit dans le Nord-Ouest du Mato Grosso (Brésil central).
Claude Lévi-Strauss les a observés en 1938, lors d’une expédition. Ses observations réunies sous le titre La vie familiale et sociale des indiens Nambikwara, constitue le sujet de sa thèse.
Lévi-Strauss rédige en 1955, un ouvrage destiné à un plus large public, Tristes tropiques, qui fera connaître les Nambikwara.
(S’écrit aussi Tameslohte) Ce bourg de 17.000 habitants est situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Marrakech. Ce village, qui entre dans l’histoire au XIIIe siècle, fait partie intégrante de l’histoire du Maroc. Au XVe siècle, la région est ruinée par l’effondrement causé par les luttes contre l’occupation des côtes atlantiques par les Portugais, les conflits internes et une série de famines. Au XVIe siècle, Tamesloht est associée au grand courant de la confrérie religieuse, la « Jazouliya» dont le maître est Abû Abd Allah Al Ghazouani, l’un des Sept Saints Patrons de Marrakech, qui est considéré comme un moine défricheur. Pour mener à bien son plan de redressement social et économique à Tamesloht, il fait appel à Abd Allah Ibn Houssain (Moulay Abdallah Ben H’ssayn) l’un de ses disciples préférés, descendant d’une lignée de « Soufis » marocains.
Ainsi naît la zaouïa de Tamesloht, lieu de culture populaire attaché à la personne du fondateur.
La confrérie des Gnawa regroupant les descendants des esclaves noirs introduits massivement au Maroc au cours du XVIe siècle et XVIIe siècle a élu également domicile à la zaouïa de Tamesloht.
Cette zaouïa reflète les diverses facettes d’une foi et d’une culture populaires, arabes, berbères, sahariennes et africaines, qui traduisent à leur tour des aspects non négligeables des composantes culturelles et cultuelles de la société marocaine traditionnelle.
Centre spirituel et religieux. Espace autour d’un sanctuaire. S’écrit aussi Zawiya.